Babeth Rambault est de sortie au Salon Light

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« Je suis sortie », affiche haut en couleur Babeth Rambault, 37 ans, pourtant bien présente au Salon Light, le principal rendez-vous des éditeurs de publications artistiques qui se tient actuellement à l’Espace Ephémère, à Paris (10e), jusqu’à dimanche. Babeth Rambault y expose ses dessins pleins d’humour et ses scènes d’ambiance déco. ambiance copie.jpgUne artiste aux idées lumineuses, à suivre !

Spécialisé dans les revues littéraires introuvables en librairie, les vinyles édités à quelques exemplaires seulement et les objets d’artistes très recherchés… vous retrouvez sur le salon notamment, Florence Loewy et sa collection exceptionnelle de catalogues d’exposition et de livres rares de plusieurs centaines d’artistes : des textes de référence comme « Les tortures volontaires » d’Annette Messager à « La délicatesse dans l’art » de Jean-Michel Othoniel, en passant par le « Contrat pour un corps » de Michel Journiac.

> En savoir plus sur le Salon Light #5 au Point Ephémère

9 Commentaires

  1. je « suis sortie »
    mais
    aussi du droit chemin
    On se vautre à rechercher des êtres rares et on s’inflige ces tortures volontaires lorqu’on se rend compte qu’elle était tout sauf exceptionnelle. Juste banale ou plutôt exceptionnelle dans sa lâcheté.
    je ne serais pas au salon light mais au salon des grosses ordures, juste après.
    En essayant de ne pas reproduire autant d’humour maussade que cette artiste talentueuse, je me trouve dans la fosse commune des ignards aux idées noires, rattrapés par une réalité douloureuse :A tromper, on en perd sa vertue et le peu de bien qui nous reste : la confiance de l’autre.

  2. A la télévision on ne se rappelle plus trop de ce qu’on a vu la veille. C’est un « lightmotiv » qu’on peut facilement vérifier autour de nous quand nous questionnons notre entourage sur ce qu’il a pu voir la veille sur le petit écran. Chacun peut en faire l’expérience pour lui-même d’ailleurs.
    Dans le domaine de l’art la même impression se produit. On ne se rappelle plus trop de sa dernière exposition. Normal…
    Devant la profusion des expositions qui se montent chaque mois, l’intérêt pour l’art baisse, et le grand public sent l’inutilité de cette posture. Il faut donc créer une relation nouvelle avec le public. Je vous conseille sur ce point le guide pratique d’Edward Bernays, très instructif « Propaganda, comment manipuler l’opinion en démocratie » donne tous les trucs pour parvenir à ses fins. Ce Monsieur est l’inventeur des relations publiques aux Etats-Unis, il fera notamment fumer les femmes aux Etats-Unis, pour augmenter la consommation de cigarettes. Petit-neveu de Freud, il a élaboré avec brio l’encadrement des masses à des fins manipulatoires. Il n’est pas inutile de préciser que Goebbels a été influencé par ce manuel pour son action contre les juifs. Il n’est pas inutile non plus de préciser que la médiation culturelle est issue de ces pratiques mises au point pendant les années trente.
    On comprend ainsi le fil directeur du projet engendré par les relations publiques. Comment faire consommer plus les gens ? Comment faire adopter telle opinion contre telle autre ? Edward Bernays arrive au moment ou le monde politique, noyé dans la corruption engendrée par la Commission Creel, ne savait plus parler aux masses. Il fallait donc demander de l’aide aux journalistes qui selon lui, savait comment lui parler.
    La médiation artistique reproduit le malaise d’un monde de l’art qui ne sait plus trop parler au public. Parce qu’il est supposé qu’en France, au regard des politiques culturelles inaugurées par André Malraux et Jacques Lang, que l’art doit à tout prix être démocratisé. La médiation culturelle a eu pour charge d’établir le lien, comme le faisait Edward Bernays en son temps, du public ciblé de l’art bidon et des fausses problématiques artistiques. C’est tout le travail que nous propose Alexia sur son site. Cette attitude culturelle ne concerne pas seulement le monde de l’art, mais la consommation « culturelle » totale.
    Les expos à thèmes sont l’équivalent du type d’émission de divertissement style « guide pratique » qui « encadrent » nos soirées. Julien Courbet (Service maximum) signifie la tendance de cette cuvée fort discutable, qui renvoit à peu de chose près à Délire de l’art. Son animatrice, Alexia, experte en médiation artistique, passerait sans problème à la chronique quotidienne de Julien Courbet. Alexia aurait sa place dans l’équipe indiscutablement trop Service maximum , parce que chacun des chroniqueurs a trop peu de chose à dire en si peu de temps. Elle pourrait nous narrer les scandales artistiques qui font la pluie et le beau temps dans la capitale ou ailleurs, peut importe. Ce type d’approche de l’art et de sa version fonctionnaliste, celle qui forge une mentalité de consommateur chébran, fait beaucoup de mal à l’art authentique. C’est malheureux de parler comme Adorno, mais la « camelote culturelle» qu’il dénonçait en son temps préfigurait la masse d ‘événement actuels qui prennent pour prétexte un objet, un fait, ou un événement quelconque pour le monter au rang de phénomène incontournable.
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    Le salon du mariage au Carrousel du Louvre à Paris s’est tenu pour sa dernière édition les 17, 18 et 19 octobre 2008 au Carrousel du Louvre à Paris…
    … sans oublier les 40es Journées de la Recherche Porcine, qui ont eu lieu à Paris le 5 et 6 février 2008, Ed. IFIP, INRA.

  3. pour commençer précisons que l’information 20 minute est fausse. babeth rambault n’a pas fait d’expo de dessins, photographie au salon light…

  4. J’adore ce site autour de l’Art du temps
    ce qu’il faut aller voir ou ne pas voir
    tout y est si bien expliqué
    sur des choses sans valeur et sans beauté
    c’est de l’art. c’est incontournable, c’est moderne, lisse, on ne retient rien, car c’est sans saveur, sans odeur, sans sentiment, le NEANT
    un peu comme chez Courbet, c’est vrai, un peu comme la vie d’aujourd’hui
    tu rencontres, tu séduis, tu goutes et tu t’en vas sans souvenir
    Flavonoideflavo

  5. Babeth Rambault est effectivempent une artiste aux idées aussi lumineuses que farfelues. J’ai pris un réel plaisir à découvrir son art singulier, quasi-comitragique et sans prétention.
    Je n’ai jamais compris cette approche qui consiste à dire que tel ou tel représentation des choses est moins bien, que celle là mais mieux que celle-ci…Bref, évidemment on ne peut pas comparer une émission de Julien Courbet, l’ex bouillon de culture et le grand Journal de Canal… Mais ne soyons pas si réducteur face à l’approche que l’on a de l’art. Il n’y a pas les bonnes et les mauvaises expositions d’un côté. Il y a des artistes avec des points de vue différents, qui proposent des choses que l’on a envie de voir à notre manière aussi.Un peu de légereté que diable!

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